Penser GMHM, c'est penser Marmier, un de ses fondateurs, rendons lui ce mérite, pour le reste...Ma première rencontre avec Marmier, c'est à l'Eiger en 1978. Le GMHM tissait sa longue ligne de cordes le long de la voie Harling, je suivais les traces d'Hasegawa sur la voie de 1938, pour la première en solo hivernal. Hasegawa avait plusieurs jours d'avance, impossible de le rattraper et puis à quoi bon, je voulais profiter et prendre mon temps. La voie de 1938 coupe à deux reprises la voie Harling, à la fin de deuxième névé et dans une des pattes de l'araignée, juste après la traversée des Dieux. Elle est plus directe que la voie de 1938 qui est complexe mais très esthétique, un chef d’œuvre de l'alpinisme des années 1930. Les militaires du GMHM m'ont entendu faire le vol de ma vie, 40 m de chute libre juste dans la petite traversée pour rejoindre les fissures de sortie. Heureusement les pitons et la corde ont tenu. une sacré chute. cela ne m'a pas empêché de finir la voie presque en même temps que le GMHM et sa voie Harling, avec leurs cordes fixées au sommet.
Et au retour dans la vallée, surprise d'entendre que Marmier prétendait ne pas m'avoir vu. Une telle mauvaise foi aurait pu faire sourire. En fait le pauvre Marmier se faisait du souci pour son budget, les sommes colossales dépensées par l'armée, c'est à dire les contribuables français, pour permettre à un petit groupe de militaire de se passer des vacances de luxe en face nord de l'Eiger. Comment accepter qu'un solo faisait mieux sans rien demander à personne. Alors le Marmier fou de rage ne m'avait pas vu...Mais un de ses sous of, le sergent Martinez avait une petite caméra super 8, le format de l'époque. Et comme de la voie Harling on a des vues superbes sur la voie de 1938, il m'avait filmé à plusieurs reprises. Il enverra des photos à Alpi rando, le journal de l'époque, extraites de son film, pour bien faire enrager Marmier et son déni.
Il n'était pas évident à l'époque que ce ne soit que la chasse au budgets, au fric des contribuables donc, et au prestige qui faisait marcher Marmier et qu'il était prêt à écraser qui ne marchait pas dans ses magouilles, il faut les appeler ainsi.
Alors après, il ne faut pas être surpris de retrouver Marmier dans deux usurpations-contrefaçons du label Première Trilogie des trois plus célèbres faces nord des Alpes. Marmier le bidouilleur du GMHM, s'était vite rendu compte qu'aussi Hasegawa que Moi même étions restés discrets sur nos premières, trop discrets. Il existait un vide médiatique...que notre renard avait bien vu. La trilogie de Profit allait combler ce vide mais c'était une triple escroquerie:
1.les voies étaient répétées et préparées.
2. il existait une assistance technique pour se faire récupérer très vite, Profit ne fera pas la descente du Cervin.
3.En omettant que la première avait déjà était faite par deux alpinistes dix ans plus tôt et en jouant sur les horaires.
Le GMHM un Groupe Militaire des Hautes Magouilles en alpinisme, aucun doute , Marmier avait montré le chemin !!!
Le GMHM c'est 30000 chômeurs de plus en France, chaque année, vu le coût pharaonique de ce petit groupuscule qui n'a aucun intérêt sur le plan militaire.
Je suis partisan de sa suppression pure et simple ! Et si l'armée pouvait rendre aux contribuables l'argent escroqué pendant des années, avec les intérêts, ne serait ce que pour indemniser les victimes de toutes ces escroqueries, ce serait le minimum.