Super Martine était partie. Elle craignait à juste titre pour sa sécurité et celle de son fils. Elle avait fait un boulot incroyable en peu de temps. Notre instit féministe avait du punch pour deux. Moi je n'y croyais plus. Je pensais qu'il ne servait plus à rien de bosser face à un résau aussi puissant qui ne cherchait qu'une chose, m'éliminer pour laisser la place à la contrefaçon Profit-Cie des Guides et se payer en faisant du fric dans l'immobilier. Chamonix, une zone politico mafieuse qui sait éliminer les aliénus, les spolier en toute impunité.
Super Martine était partie. Elle avait préféré retourner sagement dans l'éducation nationale. Sécurité et surtout beaucoup moins de boulot. J'avais cette entreprise sur les bras. Je suis guide, je ne lâche pas prise. Je ne sais pas si super Martine m'avait vraiment rendu service. Peut être eut-il été préférable d'aller vers la liquidation dès 1988, à la fin de cette totale meurtrière. Pire que les Jorasses sous la tempête. J'y avais perdu des doigts à la main gauche. Terrible pour un alpiniste. Je maudissais ces voix qui m'avaient envoyé dans cette galère.
Et puis, Christine et Myriam sont arrivées. Deux superbes jeunes femmes, pleines de vie. Bon, pour elle j'ai essayé. Cela aurait pu faire. Mais ma banque, décida de me planter. En fait elle magouillait avec le frère du Maire de Chamonix et le Maire des Houches, Mr blasel pour un projet immobilier sur la zac des Trabets. Je devais leur laisser la place. Une proposition qui ne pouvait pas se refuser. hé bien j'ai refusé et m'a banque m'a planté.
Bon, j'ai fait face, c'était une épreuve de plus. Heureusement Super Christine et super Myriam étaient là. Leur envie de vivre me fit essayer. L'inspecteur Estronfer de la PAF etait à la retraite, mais cela ne l’empêchait pas de courir les jupons. Il avait repéré ces jeunettes pleine de vie. Sa prostitué portugaise ne lui suffisait pas. Dur de ne pas lui foutre un poing sur la gueule. Et dire que c'est avec nos impôts que ces fonctionnaires se passent des retraites confortables après des vies pénardes où ils nous ont fait croire qu'ils étaient utiles. Utiles oui, pour les réseaux mafieux qui se servent de ces ripoux pour s'enrichir et faire leurs coups. Bien sûr ces extras échappent à tous contrôles. Non, cela c'est pour les esclaves, les petits entrepreneurs qui bossent 70 h par semaine, qui ne prennent pas de vacances, et en plus sont considérés comme des fraudeurs.
Vraiment cette France est sinistre et sinistrée. Bon, heureusement j'avais les sourires de Christine et de Myriam. Cela aurait pu faire. C'est alors que cette sordide affaire Cesen a éclaté. Elle ne pouvait pas ne pas éclater. Trop c'était trop. Et j'ai su que de nouveau j'étais en danger. Myriam et Christine ont du partir. elles aussi devaient se protéger.