google-site-verification: google52eaa7186de07bc5.html Ghirardini: 2025

jeudi, octobre 16, 2025

Le soutien de Marmier à Česen

 Jean-Claude Marmier, fondateur du Groupe Militaire de Haute Montagne (GMHM), a été impliqué dans la controverse autour de Tomo Česen, notamment en soutenant la véracité des ascensions revendiquées par ce dernier, qui se sont par la suite révélées fausses.


🔍 Le soutien de Marmier à Česen

Dans les années 1990, Marmier a publiquement affirmé qu'il existait des preuves irréfutables des ascensions de Česen, notamment de la face sud du Lhotse en 1990. Il a exprimé son désaveu envers les critiques émises par des alpinistes comme Ivano Ghirardini, qui remettaient en question la véracité de ces exploits. Marmier a notamment contesté les accusations de falsification de photos et de mensonges portées contre Česen.


🧾 Les preuves de falsification

Cependant, des enquêtes ont révélé que certaines des photos présentées par Česen comme preuves de ses ascensions appartenaient en réalité à d'autres alpinistes. Par exemple, une photo du sommet du Lhotse, prétendument prise par Česen, était en fait une image réalisée par l'alpiniste slovène Vicky Groselj lors d'une expédition antérieure. Cette photo avait été publiée dans le magazine Vertical avec la mention "Tomo Česen", sans le consentement de Groselj. Groselj a contesté cette appropriation de ses images et a demandé des clarifications au magazine. ghirardini.blogspot.com


⚖️ Conséquences et critiques

La justice slovène a reconnu la falsification de ces photos et a qualifié les déclarations de Česen de mensongères. Cette affaire a eu des répercussions sur la crédibilité de Česen dans le milieu de l'alpinisme. Certains, comme Ivano Ghirardini, ont estimé que Marmier et d'autres alpinistes ayant soutenu Česen étaient complices de cette tromperie. Ils ont suggéré que cette complicité allait au-delà de la simple erreur de jugement, la qualifiant de "plus grande escroquerie de l'histoire de l'alpinisme". the-morning-post.blogspot.com


📌 Conclusion

Jean-Claude Marmier, en soutenant la véracité des ascensions revendiquées par Tomo Česen, a été associé à une affaire de falsification dans le monde de l'alpinisme. Marmier ait agi contre une decision en assemblée générale du GHM à Chamonix qui demandait une enquête, son soutien à Česen est devenu fort suspect et a été remis en question à la lumière des preuves de falsification. Cette situation souligne l'importance de la vérification des informations dans le milieu de l'alpinisme et les conséquences potentielles d'une mauvaise évaluation des faits.

Chronologie des événements

Années 1980

  • Tomo Česen revendique plusieurs ascensions solo spectaculaires, notamment la face sud du Lhotse, qui seront plus tard remises en question.

Années 1990

  • Jean-Claude Marmier, alors fondateur du Groupe Militaire de Haute Montagne (GMHM), soutient publiquement la véracité des ascensions de Česen, croyant aux preuves fournies par ce dernier.

  • Ivano Ghirardini remet en question la crédibilité de ces ascensions, soulignant des incohérences et des preuves de falsification, notamment des photos attribuées à Česen qui appartiennent en réalité à d'autres alpinistes.

  • Assemblée générale du GMH à Chamonix : une décision est prise pour enquêter sur les ascensions de Česen. Marmier s'oppose à cette décision, soutenant Česen et contestant la nécessité de l'enquête.

Médias impliqués

  • Vertical, Montagnes Magazine et Alpirando : ces magazines, qui publient des publicités pour la marque Great Escapes, sponsor de Česen, jouent un rôle dans la diffusion de ses exploits, parfois sans vérifier leur véracité.


🔍 Analyse

  • Jean-Claude Marmier : en soutenant Česen, Marmier a pris position en faveur de ce qu'il croyait être la vérité, sans intention de nuire à Ghirardini. Cependant, son opposition à l'enquête interne a exacerbé les tensions.

  • Ivano Ghirardini : en tant que critique des ascensions de Česen, Ghirardini a cherché à préserver l'intégrité de l'alpinisme en exposant les incohérences et les falsifications.

  • Médias : en publiant des informations non vérifiées, certains médias ont contribué à la propagation de récits douteux, influençant l'opinion publique et les décisions au sein du GMH.

lundi, octobre 13, 2025

L'Illusion de l'Eiger : Comment "Faire" la Face Nord en Une Nuit à la fin des Années 80

 



La face nord de l'Eiger a toujours été un théâtre d'exploits et de drames observés de près. Cependant, à la fin des années 1980, avant l'ère de la géolocalisation par satellite (GPS), un alpiniste solitaire rusé aurait pu orchestrer une supercherie médiatique parfaite, simulant une ascension record de nuit en utilisant le tunnel ferroviaire du Jungfraujoch. Ce stratagème repose sur une exploitation astucieuse de la géographie de la montagne et du voyeurisme télévisuel.

Le Stollenloch : La Porte Dérobée de l'Illusion

Le pivot de cette supercherie est le Stollenloch (fenêtre 3.8), une ouverture de la galerie du chemin de fer qui traverse l'intérieur de l'Eiger. Situé à environ 2 865 mètres d'altitude, au tiers inférieur de la face nord, le Stollenloch sert historiquement de point d'échappatoire ou d'entrée tardive.

Dans le contexte des années 80, cette fenêtre ferroviaire devient l'outil idéal pour escamoter la majeure partie de la face :

  1. L'Engagement Médiatisé (Jour 1) : L'alpiniste s'engage ostensiblement en pleine après-midi. Il est filmé ou aperçu par les observateurs de la Kleine Scheidegg en train de grimper la section la plus basse et la plus visible de la face. Le but est de créer un "preuve d'entrée" incontestable.

  2. La Disparition Justifiée (Soir 1) : Au crépuscule, l'alpiniste atteint la proximité du Stollenloch et simule un incident majeur : une panne de lampe frontale ou la perte de son éclairage. L'excuse est doublement efficace : elle justifie la disparition de sa lumière pour la nuit et ajoute une touche de dramatisme à l'exploit ("Il continue au clair de lune, à l'aveugle !").

  3. L'Évasion et la Nuit au Chaud : L'alpiniste se retire discrètement par le Stollenloch. Une fois dans le tunnel, il est à l'abri du froid et des observateurs. Puisque le chemin de fer ne circule pas la nuit, il peut marcher sans danger dans la galerie (montant ou descendant) pour se reposer tranquillement, échappant ainsi à la rigueur d'un bivouac sur la face.


Le Faux "Record" et la Complicité Télévisuelle

Le succès de l'illusion réside dans le contrôle du récit de l'ascension.

Le Rôle Clé de la Télévision Privée

Dans les années 80, l'engouement pour les records sportifs et la couverture en direct étaient en pleine expansion, et la vérification technique était rudimentaire.

  • Le Point de Contrôle Manquant : L'ascension réelle de nuit (entre le Stollenloch et le sommet) prendrait la majorité du temps et de l'effort. En l'absence de trace GPS ou de témoins visuels crédibles dans cette section, la télévision (surtout si elle est un commanditaire) est le seul arbitre.

  • La Fabrication de la Preuve : Le média pourrait aisément ignorer ou étouffer les doutes émis par les guides locaux sur l'absence de signes de progression (traces de crampons dans l'Araignée, pitons frais) pour privilégier l'histoire du record. L'absence de signes d'un bivouac (feu, matériel laissé) après le Bivouac de la Mort peut être présentée comme une preuve de la vitesse exceptionnelle du grimpeur, et non de son absence.

L'Opération "Lever du Jour"

Le clou du spectacle est le "finish" chronométré, conçu pour la diffusion en direct :

  1. Le Retour sur Scène : Juste avant le lever du jour, l'alpiniste quitte la galerie par la sortie la plus haute et la plus proche du sommet (station Jungfraujoch ou Eismeer).

  2. Le "Finish" Héroïque : Il descend de quelques longueurs, en rappel, pour se positionner dans une section spectaculaire (les dernières pentes glaciaires ou l'arête sommitale) et attend l'aube.

  3. L'Illusion Finale : Avec l'arrivée des hélicoptères de télévision et la reprise de l'observation par télescope, l'alpiniste est filmé en train d'achever l'ascension en un temps record. La fatigue de l'effort final est bien réelle (due à la descente en rappel et à la courte remontée), et l'image renvoyée est celle d'un athlète exténué mais triomphant après une nuit d'enfer.

Cette mise en scène permet d'annoncer un temps d'ascension de quelques heures, un exploit qui bouleverse les standards de l'époque, sans avoir réellement grimpé les 1650 mètres de la face nord en une seule tentative ininterrompue. L'illusion de l'Eiger est un cas d'école où la logistique de l'évasion et le contrôle de l'image l'emportent sur la réalité sportive.

l'absence de traces entre le stollenloch et les fissures de sortie a été confirmée par un réalisateur tv independant ...

mercredi, octobre 08, 2025

L'outrage aux Dieux par les faux ou le vol ?

 
Voler un cadeau accordé suite à une requête adressée aux Dieux, est ce un outrage aux Dieux qui l'ont donné? 





























Le délit d'outrage à Dieu ou aux Dieux : Une analyse juridique comparative à travers les époques et les civilisations

Introduction

Le délit d'outrage à Dieu ou aux Dieux, souvent qualifié de blasphème, désigne une infraction consistant en une expression, un acte ou une parole qui porte atteinte à la divinité, aux divinités ou aux éléments sacrés d'une religion. Cette notion juridique, ancrée dans la protection du sacré, a varié selon les contextes culturels, religieux et temporels. Elle vise traditionnellement à préserver l'ordre social et divin, en punissant les atteintes perçues comme menaçant la cohésion communautaire. Cette analyse compare son évolution et ses manifestations à travers différentes époques et civilisations, en se concentrant sur les aspects légaux : définitions, sanctions et justifications. Elle met en lumière les similitudes – comme la répression pour maintenir l'autorité – et les différences – liées à la sécularisation ou à la pluralité religieuse.

Dans les civilisations anciennes

Dans les sociétés mésopotamiennes, vers le IIIe millénaire av. J.-C., le blasphème était intégré au droit sumérien et akkadien. Les codes comme celui d'Ur-Nammu ou d'Hammurabi punissaient les insultes aux dieux par des peines physiques, telles que la mutilation ou l'amende, car les divinités étaient considérées comme garantes de la justice royale. L'outrage était vu comme un crime contre l'État, fusionnant le sacré et le séculier.

En Égypte ancienne, sous les pharaons, l'outrage aux dieux comme Amon ou Osiris était assimilé à une trahison contre le pharaon, incarnation divine. Les textes juridiques, tels que les édits royaux, prévoyaient des sanctions sévères : exil, mort ou damnation post-mortem. La loi protégeait les cultes pour assurer la stabilité cosmique, avec des peines appliquées par les tribunaux sacerdotaux.

Dans la Grèce antique, au Ve siècle av. J.-C., le blasphème (asebeia) était poursuivi à Athènes comme un délit contre les dieux de la cité. Les lois de Solon et Dracon sanctionnaient les moqueries envers les divinités olympiennes par l'exil ou la mort, justifiant cela par la nécessité de préserver la piété collective. Contrairement aux civilisations orientales, le blasphème incluait souvent des critiques philosophiques, conduisant à des procès publics.

À Rome antique, le droit républicain puis impérial réprimait le sacrilége, outrage aux dieux romains. Les lois des Douze Tables (Ve siècle av. J.-C.) et les édits impériaux punissaient par la crucifixion ou l'exil les actes comme la profanation de temples. Sous l'Empire, avec la divinisation des empereurs, l'outrage s'étendait au culte impérial, fusionnant religion et loyauté politique.

Dans les traditions religieuses abrahamiques

Dans le judaïsme ancien, le blasphème est codifié dans la Torah (Lévitique 24 : 16), puni de lapidation pour qui maudit le nom de Yahvé. Les tribunaux rabbiniques appliquaient cette loi pour protéger la sainteté divine, avec une procédure stricte nécessitant des témoins. Cette approche influença les systèmes ultérieurs, en liant l'outrage à une violation du pacte divin.

Dans le christianisme primitif et médiéval, inspiré du judaïsme, le blasphème contre le Saint-Esprit (Matthieu 12:31) était impardonnable théologiquement, mais juridiquement réprimé par les codes byzantins comme l'Ecloga (VIIIe siècle), avec des peines de mutilation. En Europe occidentale, les canons ecclésiastiques intégraient le blasphème au droit séculier, puni par le fouet ou la mort pour préserver l'orthodoxie.

Dans l'islam, le Coran et la charia condamnent le blasphème (sabb Allah) comme une apostasie partielle. Les écoles juridiques (madhahib) appliquent des sanctions variables : mort pour les musulmans récidivants, selon le hanafisme, ou flagellation pour les non-musulmans. Les États islamiques historiques, comme l'Empire ottoman, appliquaient ces règles pour maintenir l'unité religieuse.

Au Moyen Âge et à la Renaissance

En Europe médiévale, le blasphème fusionnait avec l'hérésie sous l'Inquisition. Les codes carolingiens (IXe siècle) et les décrétales papales punissaient par le bûcher les outrages aux sacrements chrétiens. Cette répression, justifiée par la défense de la foi, contrastait avec l'Asie, où en Inde hindoue, les lois de Manu (IIe siècle av. J.-C. à IIe siècle apr. J.-C.) sanctionnaient les insultes aux dieux védiques par des amendes proportionnelles au statut social, sans centralisation inquisitoriale.

En Chine impériale, sous les dynasties Tang et Song (VIIe-XIIIe siècles), le blasphème contre les ancêtres divinisés ou le Ciel était puni par les codes pénaux comme un crime contre l'empereur, avec décapitation. Cela différait des approches monothéistes par son ancrage confucéen, protégeant l'harmonie cosmique plus que la divinité personnelle.

À la Renaissance européenne, avec l'humanisme, le blasphème reste réprimé mais questionné. Les ordonnances royales françaises (XVIe siècle) maintenaient des peines corporelles, tandis qu'en Empire moghol (Inde islamique), les fatwas punissaient les outrages aux dieux hindous ou musulmans pour préserver la paix interconfessionnelle.

À l'ère moderne et contemporaine

Aux XVIIe-XVIIIe siècles, l'Âge des Lumières en Europe initie une sécularisation. Les codes pénaux absolutistes, comme en Prusse, réduisent les peines pour blasphème à des amendes, influences par la tolérance voltairienne. En revanche, les empires coloniaux imposèrent des lois européennes en Afrique et en Asie, hybridant les traditions locales.

Au XIXe siècle, avec l'industrialisation, des pays comme la France abolissent le délit, privilégiant la liberté d'expression. En revanche, dans des États théocratiques comme l'Arabie saoudite, le blasphème reste puni de mort, reflétant une continuité islamique.

Au XXe-XXIe siècles, la mondialisation accentue les divergences. Dans les démocraties occidentales, le blasphème est souvent dépénalisé, protégé par des constitutions laïques. En Asie du Sud, comme au Pakistan, des lois coloniales britanniques ont évolué en maintenant les peines d'emprisonnement à vie. En Afrique subsaharienne, des systèmes hybrides mêlent droit coutumier et pénal moderne, punissant les outrages pour éviter les conflits ethnoreligieux.

Comparaison générale

À travers les époques, le blasphème partage des traits : il sert à renforcer l'autorité (divine, royale ou étatique) et punit par des sanctions graduées (amendes, mutilations, mort). Les civilisations polythéistes (Grèce, Rome) toléraient plus de pluralité que les monothéistes, où l'outrage menace l'unicité divine. Les époques anciennes et médiévales privilégiaient la répression collective, tandis que l'ère moderne voit une bifurcation : sécularisation en Occident versus persistance en contextes théocratiques. Les justifications évoluent de cosmiques (harmonie divine) à sociales (ordre public), avec une tendance globale à la dépénalisation face aux droits humains.

Conclusion

Le délit d'outrage à Dieu ou aux Dieux illustre l'intersection entre droit, religion et société. Sa comparaison révèle une trajectoire de la répression absolue vers une relativisation, influencée par la sécularisation et le pluralisme. Dans un monde mondialisé, il pose des défis éthiques, équilibrant liberté d'expression et respect des croyances, sans uniformité universelle. Cette évolution souligne la plasticité du droit face aux mutations culturelles.


Rétablir les vérités en alpinisme sur les 3 derniers problèmes des Alpes et les premières triologies alpines

J'avais expérimenté l'esprit d'Achille lors d'un bivouac solitaire au sommet du Mont Olympe en Grèce en octobre 1977 et j'ai été épuisé. 

Ceux qui ont volé par omissions, faux et usages de faux, trucages et falsifications, cupidités et prévarications, malveillances et corruptions, jalousies et manipulations, vous connaissez le tarif !

lorsque le temps sera écoulé, ne venez pas dire que vous ne saviez pas. l'outrage fait aux Dieux est il la pire infamie  ? C'est fort probable si l'on se réfère aux dix commandements.


Ghirardini présente ses trilogies alpines