jeudi, mars 17, 2011

Contrefaçons autour d'une Trilogie.

Hiver 1977-1978, Ivano Ghirardini devient le premier alpiniste à réussir la trilogie hivernale solitaire des faces nord du Cervin, des Grandes Jorasses et de l'Eiger. Ces trois grandes face nord étaient surnommées les Trois derniers problèmes des Alpes dans les années trente. Par cette seule réalisation, il devient le propriétaire de ces labels prestigieux qui susciteront tant de convoitises:
-Première trilogie hivernale des trois plus célèbres faces nord des Alpes: Cervin, Grandes Jorasses, Eiger.
-Première trilogie solitaire des trois plus célèbres faces nord des Alpes: Cervin, Grandes Jorasses, Eiger.
-Première trilogie hivernale et solitaire des trois plus célèbres faces nord des Alpes: Cervin, Grandes Jorasses, Eiger.
Ceci méritait d'être précisé pour plus de clarté. Le premier alpiniste à avoir réussi cette trilogie, mais en cordée et en été est Gaston Rebuffat
Le second alpiniste à réussir cette Trilogie hivernale solitaire des trois plus célèbres face nord des Alpes est le japonais Tsunéo Hasegawa , au cours des hivers 1977, 1978, 1979.

CONTREFAÇONS POSTÉRIEURES DU LABEL PREMIÈRE TRILOGIE HIVERNALE SOLITAIRE DES TROIS FACES NORD DES ALPES: CERVIN, GRANDES JORASSES, EIGER :

sur wiki: "La contrefaçon est une violation d'un droit de propriété intellectuelle par le fait de reproduire ou d'imiter quelque chose (notion de plagiat) sans en avoir le droit ou en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique."
Contrefaçon
Contrefaçon en droit français
"La contrefaçon peut engager :

1. la responsabilité civile de son auteur au titre de l'article 1382 du code civil, ce qui peut le mener à verser des dommages-intérêts, calculés en fonction du préjudice subi par la victime ;
2. sa responsabilité pénale, les peines encourues allant jusqu'à 5 ans de prison et 500 000 € d'amende selon la nouvelle loi adoptée le 29 octobre 2007.

L'auteur de la contrefaçon n'a pas besoin d'être conscient de la gravité de son action pour être reconnu responsable.
"

1. La contrefaçon, Christophe Profit, médias gaullistes, Compagnie des Guides de Chamonix, Municipalité de Chamonix, GMHM, École Militaire de Haute Montagne, ENSA,   Ludger Simond sa,  ...

Elle s'est produite au cours de l'hiver 1987.
Christophe Profit
Le fait de répéter est tout à fait dans l'esprit de l'alpinisme, mais parler d'enchainement lorsque l'on se sert d'hélicoptères, que l'on répète et prépare les voies, que l'on n'effectue pas certaines descentes en se faisant récupérer par des moyens héliportés sur des sommets, cela peut prêter à discussion, surtout pour si  c'est vanter certains "horaires".
La contrefaçon provient du fait qu'à aucun moment, ni Christophe Profit, ni les médias qui rapportaient ces prouesses sportives et héliportées, n'ont précisé que la première trilogie hivernale solitaire de ces Grandes Faces nord avait été réalisée dix ans plus tôt par le Guide de Haute Montagne Ivano Ghirardini. Une contrefaçon par omission et dissimulation de la réalité !

Et comme toujours dans les contrefaçons, il faut chercher l'escroquerie et dans ce cas elle est visible dans le fait que la Compagnie des Guides de Chamonix  est un des premiers pourvoyeurs de France de travail illégal et de travail dissimulé des fonctionnaires, il suffit de voir sur leur tour de rôle le nombre de fonctionnaires inscrits qui cumulent public et privé et qui se sont "arrangés des passes droit" et même des modifications de la loi de façon opaque pour cela. A toutes les fêtes des Guides du 15 août à Chamonix, devant micros, cette compagnie vantait les exploits de la première trilogie hivernale solitaire de Christophe Profit, sans jamais signaler que deux guides avaient fait cela dix ans avant lui, cela va de soi. La volonté de tromper le public présent est manifeste et les autorités présentes ne peuvent non plus contester une forme de complicité dans cette contrefaçon.
-Pour les établissement Ludger Simond sa, la contrefaçon avait pour motif la vente de pioches pour l'alpinisme.
-pour le GMHM, l'ENSA, l'École Militaire de Haute Montagne, en sus du travail illégal et dissimulé des fonctionnaires, il s'agissait d'un motif de prestige.
-Pour les médias gaullistes, il faut vérifier si nous sommes dans l'incompétence ou bien la volonté de dissimuler une réalité, hypothèse la plus probable.

Le problème de cette contrefaçon c'est qu'elle a été accompagnée de tentatives d'assassinats directes contre l'auteur de l'original (jets de pierres en montagne, véhicules sabotés, ...), d'actes de terrorisme administratif, ce qui confirme la complicité totale de ce qu'il convient d'appeler les ripoux du 74, le travail dissimulé sous forme de cumul public-privé, n'est dans le fond qu'une de leurs activités qu'il faut requalifier en crimes, la plus importante semblant être les spoliations en complicité avec des réseaux qui font dans les spoliations-liquidations "judiciaires", captations et promotions immobilières ensuite.

En 1987, la Compagnie des guides de Chamonix lançait une ligne de produits concurrents des produits fabriqués par la sarl Trabbets Créations, dont Monsieur Ivano Ghirardini était le gérant, sous la forme d'une ligne de vêtements sous la marque "Compagnie des Guides". 

1. La contrefaçon Tomo Cesen, great escapes adventures, camp, vertical, glénat sa, ....
Là nous sommes dans l'escroquerie pure. Cette prétendue trilogie n'est rendue publique qu'après le retentissement médiatique de celle de Christophe Profit. Une contrefaçon sur la contrefaçon !
Tomo Cesen sera confondu comme escroc, pas du tout délirant puisqu'il cherchait à tirer un profit de ses contrefaçons, en déclarant qu'il avait réussi la première ascension du Lhotse en solitaire, et en produisant une photo volée à une autre expédition slovène comme preuve, en disant qu'il avait fait lui même cette photo, lors de sa "première",  depuis le sommet du Lhotse. Le véritable auteur de cette photo, Vicky Grosselj rétablira la vérité en disant que Cesen lui avait subtilisé cette photo et qu'il l'avait fait publier à l'envers dans le magazine Vertical des éditions Glénat  pour faire croire à cette première. Derrière cette contrefaçon-escroquerie on retrouve le club des sports de Chamonix et un fonctionnaire de l'ENSA, Daniel Stolzenberg.

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EXTRAITS DE L'ENQUÊTE SLOVÈNE DE 1993:
Page 1.Une comparaison des déclarations de Cesen données en 1990/91 avec celles en 1993 révèle les assertions contradictoires ainsi que le fait que dans ses efforts pour faire preuve de son ascension a Lhotse Tomo Cesen ne dit pas la vérité.
Note :Toutes les traductions ont été faites par une interprète judiciaire. Les photocopies des articles cités sont ajoutées ci-après.En 1990/91 Cesen maintien d’avoir pris la photo de la combe ouest de l’Everest du Sommet du Lhotse, ainsi faisant preuve de son ascension. Pour en faire preuve à l’étranger il présente une photo appartenant à Groselj !
En 1993, après l’ouverture de cette affaire se référant à la découverte de Groselj que les photos en question appartiennent bien à ce dernier, Cesen affirme de n’avoir jamais photographié quoi que ce soit du sommet du Lhotse, de ne posséder aucune photo du sommet et de ne pas disposer d’aucune preuve matérielle de son ascension du Lhotse et de l’avoir dit partout et à tout le monde immédiatement après son retour.

En 1987, la société de marque "Great Escape Adventures" lançait une  ligne de produits directement concurrents des produits fabriqués par la sarl Trabbets Créations, dont Monsieur Ivano Ghirardini était le gérant, sous la forme d'une ligne de vêtements sous la marque "Great Escape, conseiller technique Tomo Cesen". La société Camp fit de même avec des équipements d'alpinisme concurrents.