mardi, mai 10, 2011

Serge Gousseault, un jeune guide assassiné ! Chamonix Mont Blanc, des crimes en série contre des guides indépendants !

Face Nord des Grandes Jorasses, vue générale. La directe Desmaison Gousseault conduit directement au sommet de la pointe Walker, à plus de 4200m d'altitude. L'itinéraire est de grande difficulté, le retour difficile passé le cap des 3600 mètres d'altitude.


La voie est longue, plus de 1200m. En hiver, à l'époque de la première, il fallait compter une bonne semaine pour en venir à bout, au minima. Ces bivouacs répétés accrochés à la paroi, les conditions hivernales, le grand froid, l'air glacial qui dessèche les poumons, la fatigue qui s'accumule jours après jours, sans possibilité de pouvoir récupérer, tout cela peut conduire à des situations d'épuisement extrême, à la mort parfois.


Desmaison et Gousseault savaient cela. Ils sont partis en connaissance de cause. Ils étaient très proches du sommet, à 80 mètres tout au plus, et ces derniers mètres ne sont pas de grande difficulté, sauf qu'en état d'épuisement extrême, ils peuvent devenir "infaisables". C'est ce qui va arriver à Gousseault, le plus jeune, le moins expérimenté. Il ne peut plus bouger. Il veut dormir c'est à dire mourir.


La déshydratation est probablement la cause de l'état d'épuisement extrême qui frappe Serge Gousseault à partir du 17 février 1971. Il n'est jamais possible de boire suffisamment, cela prend du temps de préparer des boissons avec les réchauds de l'époque. Le gaz commence à manquer.



La cordée s'arrête définitivement le 20 février 1971. Le temps est beau. Mais Serge Gousseault est au bout du rouleau. René Desmaison pourrait sortir seul, mais il ne peut abandonner son compagnon. Ensuite il sera trop tard. Lui aussi ne pourra plus bouger à cause de l'épuisement extrême.



Les dés sont jetés, le secours ne peut venir que du ciel, des autres hommes grâce à des moyens héliportés. Il faut faire vite. Chaque heure qui passe et un des deux alpinistes voire les deux peuvent mourir. Ils n'ont plus la possibilité de faire des boissons, plus de gaz. Dès le 20 février, la cordée Desmaison Gousseault est immobilisée. Le temps est beau. Ces deniers 80 mètres ne présentent pas de grandes difficultés. C'est donc une situation anormale !










Desmaison, en guide expérimenté pense cela. Il n'a aucun doute que dans la vallée de Chamonix, les autres guides vont aussi penser cela, surtout que tous connaissent ces problèmes de cordées en perdition à cause de l'épuisement extrême. L'histoire de l'alpinisme est une suite de récit tragiques de ce genre.


Un hélicoptère s'approche, René Desmaison fait des signes, il essaie de faire comprendre qu'il est dans une situation catastrophique. Il montre Serge immobilisé. Il n'a aucun doute sur le fait qu'il va être compris, c'est tellement évident !


Ne pas intervenir dès le 20, c'est presque condamner la cordée au vu des situations extrêmes de l'alpinisme hivernal. Et puis, imaginez que Serge soit blessé, victime d'une chute ou d'une chute de pierres par exemple. L'immobilité de cette cordée si près du sommet était en soi le message d'appel au secours. Les gestes de Desmaison, ce n'était certainement pas pour dire bonjour après plus de huit jours d'escalade extrême.




Pourtant aucun secours ne vient depuis la vallée de Chamonix! Une crime se déroule devant les caméras de télévision. Le maire de Chamonix laisse tomber son verdict: "trop de vent". En d'autres termes, ils peuvent crever, nous n'irons pas les secourir, le mot d’ordre c'est l'excès de vent qui empêche le secours.






Cette excuse peut tromper tous les médias, tous ceux qui ne connaissent pas les Grandes Jorasses. Elle ne peut tromper les secours, les guides. Tous connaissent l'existence de ce plateau, vers 3700m d'altitude, à l'abri du vent, sur la voie normale, coté italien, coté sud des Grandes Jorasses.




Dès le 20 février 1971, un secours était possible depuis ce plateau. Il n'aurait pris que quelques heures. Serge Gousseault aurait pu dormir dans un hôpital le soir même.






Une procédure pour crimes contre l'humanité en Haute Savoie mafieuse ?


Serge Gousseault en 1971 dans la face nord des Grandes Jorasses. Cet alpiniste a bien été assassiné le lundi 22 février 1971 par le Maire de Chamonix, Maurice Herzog qui lui a refusé tout secours et assistance depuis le 18 février 1971, date ou les premiers signaux de détresses ont été effectués par la cordée Desmaison Gousseault en perdition, en prétextant devant les caméras de télévisions pendant une semaine qu'il y avait trop de vent.
Il existe un plateau versant sud des Grandes Jorasses, environ 300m sous le sommet des pointes Walker et Whymper , à l'abri du vent, qui dès le tout début aurait permis de sauver cette cordée en perdition. Un simple coup de fil à Aoste aurait permis d'avoir les autorisations pour ce sauvetage avec un départ de ce plateau qui est du coté italien. Tous les guides savent cela.

Et depuis le sommet des Grandes Jorasses, il n'existait pas de problème particulier pour descendre versant nord récupérer Serge Gousseault et René Desmaison en grande détresse, à peine 80m en dessous de la pointe Walker. Le sauvetage n'aurait pris que quelques heures et ce dès le 19 février 1971.

L'excuse de "trop de vent" de Maurice Herzog est un mensonge éhonté, odieux, monstrueux, et je dis ici, ce qui aurait du être dit par l'ENSA, le PGHM, l'EMHM. Ils ne pouvaient pas ignorer l'existence de ce plateau très sûr, coté italien. Alors comme excuse, ils ont dit que tout allait bien. Lorsque Desmaison faisait les signaux de secours, en fait, pour la pègre chamoniarde, il disait bonjour. C'est le genre d'hypocrisie et de malveillance que l'on retrouve dans toutes les affaires mafieuses à chamonix. C'est leur façon de faire dans l'humour.Un humour noir avec un égrégore mortel:
-"Chaque jours là haut leur rapporte 20 000 francs. Ils simulent pour se faire de la pub. etc..."
Commettre le crime, en direct, devant les caméras de télévision, était une erreur qui à coûté à Herzog l’élection, c'est à dire peanuts puisque 6 ans plus tard, il reprenait la mairie via son homme de paille, Michel Charlet, et uniquement parce que René Desmaison a trouvé en lui la force de survivre. En cas de décès, Maurice Herzog raflait la mise et c'est sa version de "trop de vent" qui serait restée, personne pour la contester, il aurait été réélu sans problèmes.

A CHAMONIX LES ÉLECTIONS SE GAGNENT PAR LE CRIME, LES ASSASSINATS DE GUIDES INDÉPENDANTS, UN AU MOINS TOUS LES SIX ANS ! 

Depuis, les techniques se sont bien raffinées. Mais nous sommes bien dans le cadre du crime contre l'humanité pour le simple fait que des moyens d'état sont utilisés pour commettre le crime, à l'initiative d'un petit groupe de personnes qui s'assure un contrôle politique et économique d'un territoire (définition d'une mafia).

Alors voici quelques techniques développées par la suite:
-Michel Claret: interdit de profession de guide. Décédé peu après dans un accident en montagne.

-Michel Affanasief , accusé d'avoir causé une avalanche mortelle !!! Qui peut prouver une connerie pareille. Moi je dis que c'est un chamois qui a coupé une plaque. La compagnie des guide a suffisamment perdu de guides et de clients dans des avalanches pour savoir que ce procès qui a été fait à Michel afanasieff n'était qu'un lynchage judiciaire d'un grand guide et skieur. Technique de destruction d'une personne à petit feu. Michel en mourra de façon prématurée.

-Fred Vimal, le surdoué, accusé de bagarre par...la police. Ben voyons. Et retrouvé mort au Grand Capucin juste après une condamnation odieuse au TGI de bonneville. encore un lynchage judiciaire au tribunal de grande infamie de Bonneville.

-Patrice Bodin,  réduit à la misère mortelle pour avoir crée l'Association Indépendante des Guides du Mont Blanc, sous contrôle depuis son éviction et celle de son frère Gilles Bodin, qui avait participé au sauvetage des drus avec René Desmaison et Gary Heming.

-Ivano Ghirardini, une spoliation mafieuse sur plus de vingt ans. Heureusement que Ghirardini était schizoïde paranoïde, ce qu'il ignorait, c'est un facteur de survie certain dans des situations extrêmes. Destructions de biens, incitations à la bagare, terrorisme administratif jusqu'à un accident du travail, destruction de vehicules, calomnies, égrégore mortel, peine de prison, etc...rien n'y fera, la pègre chamoniarde ne pourra que capter les biens immobiliers et faire des contrefaçons de la trilogie avec Profit ou Cesen, rien de plus. Toutes les tentatives d'assassinat directe échoueront. Ils pousseront même l'horreur jusquà faire saisir un RMI d'une personne handicapée (taux >=80% reconnu en 2007), juste avant la vente de ses biens aux enchères par le célèbre Ballaloud des alpes. Un exemple d'une façon d'essayer d'assassiner de façon plus dissimulée.

Et des cas comme cela, on en trouve des dizaines et des dizaines à chamonix vallée mafieuse . un réseau s'enrichit par le crime en se servant de moyens d'état et avec la complicité des ripoux : gendarmes, policiers, juges, procureurs, contrôleurs du fisc ou de l'urssaf, organic, ... c'est très facile lorsque tout est aux ordres de commettre du crime "légal" . Nous sommes donc bien dans le crime contre l'humanité !
 (cf art. 212-11 à 213-5 du Code pénal.)

sur lexinter :
CHAPITRE II : Des autres crimes contre l'humanité
Article 212-1
... d'actes inhumains, inspirées par des motifs politiques,..... organisées en exécution d'un plan concerté à l'encontre d'un groupe de population civile sont punies de la réclusion criminelle à perpétuité.

Le refus de porter toute assistance pendant plus d'une semaine constitue bien un acte de barbarie inhumaine dont Maurice Herzog et ses complices (gendarmerie, emhm, ensa, ...) sont coupables. Il s'agit bien d'une exécution car l'issue fatale ne peut faire aucun doute sans secours. C'est bien d'un groupe de la population civile qu'il s'agit: en l'occurrence: les guides indépendants, les alpinismes de renom (hors compagnie des guides), les opposants aux pratiques mafieuses locales.

Article 212-3
... La participation à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de l'un des crimes définis par les articles 211-1, 212-1 et 212-2 est punie de la réclusion criminelle à perpétuité.

La encore, ce fait est caractérisé. Il existe bien entente et liens de subordinations. C'est montré par le fait que le secours est venu de Grenoble et pas de Chamonix ou le système mafieux local fait que les fonctionnaires ou militaires sont aux ordres, et les civils n'osaient rien dire ou avaient avantage à ne rien dire et rien faire pour s'opposer à ce crime.
Sans Alain Frébault , René Desmaison serait mort en 1971! 

Pour moi le crime contre l'humanité ne fait aucun doute et vos articles du codes pénal s'appliquent de façon exacte à ce qui se passe en Haute Savoie mafieuse. En ne procédant par à l’arrestation de Maurice Herzog le 25 février 1971, pour assassinat sur Serge Gousseault et tentative d'assassinat sur René Desmaison, sauvé in extremis, le et les procureurs de la République depuis 1971 sont tous complices des crimes qui ont suivis. La loi est la même pour tous et elle doit même être encore plus sévère et stricte pour les personnes ayant autorité, ce qui soit dit en passant était le cas de Maurice Herzog, maire de Chamonix et donc bien responsable des secours en montagne sur sa commune. Si la loi avait été appliquée en 1971, le simple droit pénal, bien des drames qui ont suivit n'auraient pas eu lieu.


Ciao René !







Et je renouvelle mon appel pour que l'Europe se décide à nommer dans tous les départements français, un procureur indépendant pour enregistrer les plaintes des citoyens français contre l'état. La France est la dernière dictature d'europe! Son système qui repose sur le gangstérisme d'état doit tomber. Tous les ripoux qui y ont participé doivent être arrêtés et traduits en justice pour complicité de vols, spoliations, assassinats, faux et usages de faux, ....





René Desmaison, un géant !























La médaille de Guide à titre posthume pour Michel Claret ! Ce n'est que justice !


Michel Claret, lors de la directissime aux Grandes Jorasses de 1973, en plein hiver.
Je me souviens de René Desmaison et de sa terrible colère dans les locaux de l'ENSA au cours de l'été 1974, après l'éviction au concours d'entrée de Michel Claret. 
Je ne veux pas polémiquer, mais pour avoir grimpé avec Michel, le soir au Col des Montets, à Orthaz, à l'aiguillette d'Argentière, je ne peux que donner raison à René. Michel Claret méritait amplement sa place parmi cette confrérie très spéciale des "guidos".

Ciao Michel, je garderais toujours le souvenir de tes yeux extraordinaires qui brillaient d'une grande pureté d'âme.











Alain Frébault, un citoyen exemplaire !




Jeudi 25 février 1971 à 7h 25 un hélicoptère des secours en montagne de Chamonix décolle avec 4 guides à bord. A 8 h 15, il est de retour, avec cette même excuse criminelle et hypocrite qui dure depuis une semaine: "Trop de vent. Nous ne pouvons pas nous poser !"

Mais le vent ne soufflait pas ce jour là, un jour de grand beau temps calme d'hiver.
Maurice Herzog se fait beau pour son speach devant les caméras de télévision et les journalistes, son sourire cynique en coin des lèvres, comme dans un rictus diabolique. Ah, il adore faire le beau et jouer l'expert devant la télé. Sa réélection à la Mairie de Chamonix, est dans la poche. L'hélico qui vient de rentrer lui donne les dernières nouvelles. Desmaison est probablement mort. Il ne bougeait plus d'après les guides.
A 9h 10, une alouette III décolle de Grenoble avec à son bord Alain Frébault, le pilote de la 1ere crs de montagne, et son mécanicien Roland Pin. Ils ne connaissent pas le massif du Mont Blanc mais qu'à cela ne tienne, il est impossible de louper les Grandes Jorasses par beau temps, tant la masse de cette montagne est imposante. Vers 10 h, il se pose au sommet, entre les pointes Whymper et Walker, du premier coup, sans hésiter, sans difficultés particulières. Alain Frébault sort tranquillement de son hélicoptère et annonce par radio qu'il est au sommet des Grandes Jorasses. Il fait grand beau. Pas de vent !
A chamonix, c'est la consternation. Ce pilote vient peut-être de sauver René Desmaison.

"Espérons qu'il soit mort! Il ne bougeait plus le matin.". Quelques heures plus tard, au désespoir de Maurice Herzog, René Desmaison était en salle réanimation avec un taux d'urée dans le sang qui était celui d'un homme mort. Pourtant il vivait encore!

Ciao les guidos !


Michel Claret (je le classe comme Guide, il le mérite), Giorgo Bertone et René Desmaison. La cordée de la directissime à la pointe Walker, en face nord des Grandes Jorasses pendant l'hiver 1973.

Le 27 septembre 2007, quelques heures avant la mort de René Desmaison, Ivano Ghirardini, guide de haute montagne, le meilleur médium télépathe de la planète (oh les normaux, c'est juste une dérision et une question, une façon de ne pas se prendre au sérieux, façon de parler courante chez les schizos, oui les schizos sont connectés sur des choses invisibles, et alors...), reçoit un message de la part de René.

En gros, il lui demandait de l'accompagner pour ce dernier voyage et surtout de ne pas laisser tomber....

Voilà, j'espère que nous aurons fait ce que nous avons pu pour donner suite à ce message. René le méritait bien. Mais Michel Claret et Giorgio Bertone aussi.










LES FONCTIONNAIRES ASSASSINS AU PAYS DE LA BÊTE  74

Une des conséquences (le principal mobile) de l'assassinat délibéré de Serge Gousseault en 1971, par non assistance à personne en danger, refus de porter secours,  a été une modification radicale de l'organisation des secours en montagne au seul profit de l’État et de ses services qui se sont réservé l'exclusivité. A qui a profité ce crime, en direct, devant les caméras de télévision, dans une manipulation totale des médias et une désinformation systématique qui continue de nos jours? A l’État et ses services !
Ils ont donc récupéré partout en France le privilège d'organiser les secours en montagne et nous ont vendu leur soupe à la gloire des sauveteurs, au manque de moyens pour obtenir toujours plus de budgets etc....Des fonctionnaires ou des militaires se sont implantés dans les vallées de montagne, pour y rester et...prospérer.

La suite a été la modification du code du travail à leur avantage. Ils ont fait passer en douce des modifications pour pouvoir exercer dans le privé dans tous les métiers où il faut un brevet d’État.

La suite de ces cumuls public - privé, totalement illégaux, mais "légalisés" pour eux et par eux,  a été une nouvelle série d'assassinats bien maquillés contre des privés pour les éliminer. Facile lorsque l'on est juge et partie, "experts" pour les preuves etc...

La suite a été de pouvoir acheter des biens immobiliers et donc de liquider encore des privés pour les spolier.

La suite a été l'élimination des intrus, des aliénus, des étrangers qui pouvaient déranger soit sur le plans des "exploits sportifs", soit sur le plan du travail privé, soit dans l'immobilier. Il est facile de comprendre alors qu'il existe un lien direct entre l'assassinat de Serge Gousseault en 1971 et la tuerie de Chevaline en Haute Savoie en 2012.

Seule consolation dans cet Enfer, s'en est bien un, pavé de trompeuses intentions dès le départ, nationaliser les secours, c'est l'intervention de la Justice Athanatique. Seul les fous peuvent croire que l'assassinat de Serge Gousseault en 1971 restera impuni.