vendredi, mai 20, 2011

Enquête Préliminaire, Procès Verbal d'Audition, Gendarmerie Nationale, suite à plainte déposée par Ivano Ghirardini contre Blanchard Jean et X, dans le cadre des clôtures de liquidations prononcées par le Tribunal de Commerce d'Annecy en Décembre 2010 et Janvier 2011

GENDARMERIE NATIONALE
Compagnie de FORCALQUIER
Communauté de Brigades de SISTERON Brigade de Proximité de CHATEAU ARNOUX
Code Unité P V Année
04399 00556 2011
Nmr Dossier Justice
ENQUÊTE PRÉLIMINAIRE.
PROCES-VERBAL D'AUDITION
VICTIME
N' pièce N° feuillet 02 1/2
Le mardi 1 mars 2011 à 15 heures 25 minutes
Nous soussigné Adjudant DUBEUF Didier, Officier de Police Judiciaire en résidence à CHATEAU ARNOUX 04160 Vu les articles 16 à 19 et 75 à 78 du Code de Procédure Pénale Nous trouvant au bureau de notre unité à CHATEAU ARNOUX 04160, rapportons les opérations suivantes :
Prénom
(va no
Da'e Naissance
01/05/1953
Insee
insse N' de Téléphone 04049 04.92.34.57.88
Commune Naissance et Code Postal MONTEFIORINO (Italie)
Validité état-civil
Identité déclarée Profession Nationalité (si étranger)
Sans profession
Française
Nom GHIRARDINI
Sexe Situation de Famille
M Célibataire Adresse
19, a venue Antoine BALARD
Commune et Code postal
CHATEAU ARNOUX 04160
(France)_____________________________________________________________________________________
Entendons la personne dénommée ci-dessus qui nous déclare :
« « « Je me présente ce jour auprès de vos services suite à une convocation de votre part. Je reconnais que je suis entendu dans le cadre d'une lettre que j'ai envoyée le 15 janvier 2011 au Parquet d'Annecy, lettre dans laquelle je dénonce une spoliation et une entrave à ma liberté d'exercer.
« « « Je vais vous raconter l'histoire de ma vie qui m'a amené à écrire cette lettre au procureur
d'ANNECY
« « « J'ai fait mes études à MARSEILLE pour être professeur de mécanique, j'ai fait math sup en 1973 et juste avant de présenter le concours, les symptômes de ma maladie actuelle (schizophrénie paranoïde) se sont déclenchés. Du coup, je n'ai pas présenté mon concours, mais j'ai écouté et suivi une voie qui me disait de faire guide de haute montagne. Dès 1974, je suis allé à CHAMONIX et ai réussi le concours d'aspirant guide du premier coup. Suite à cela, j'ai fait des premières au niveau mondial et j'ai été reconnu dans la profession de guide et ai été embauché comme conseiller technique de grandes sociétés (EIDER - LAFUMA). J'ai participé à l'expédition national au K.2 en 1979. Je m'installe comme guide à CHAMONIX en 1982 et les voix me disent de résilier mes contrats de conseiller technique pour créer une société concurrente de celle pour lesquelles je travaillais. .............
« « « A partir d'avril 1982, je créé mon entreprise qui se nomme IVAN GHIRARDINI SARL et qui s'appellera ensuite TRABBETS CREATIONS SARL. Le succès est rapide puisque j'obtiens en 1986, le premier prix de gestion des entreprises artisanales de haute Savoie. A ce moment, j'achète quatre terrains, 3 sur la commune des HOUCHES et un sur la commune de CHAMONIX , le tout pour environ 5000 mètres carré. C'est à ce moment là que les problèmes ont commencé. -----------------------------------
« « « J'ai eu des soucis de voisinage, il y avait une famille de portugais, MOREIRA José, qui était mon voisin, qui se stationnait sur mes terrains et qui cherchait à provoquer une bagarre. Je me suis présenté à la gendarmerie de CHAMONIX qui a refusé mes plaintes, en fait parce que l'épouse de M. MOREIRA José travaillait comme femme de ménage pour le commissariat des HOUCHES, J'ai donc fait une procédure civile avec assignation et j'ai eu la surprise d'être convoqué à SALLANCHES en avril 1987, sans avocat, devant le Juge TURK Michel qui a refusé déjuger cette affaire. L'avocat de la partie adverse, maître BALLALOUD Yves était présent. J'estime déjà qu'à cette époque, le juge TURK Michel n'a pas fait son travail et a fait un déni de justice. ----------------------------------------------------------------------
« « « Suite à cette action en justice, j'ai eu plusieurs contrôle de ma société. Contrôle fiscal, contrôle d'URSSAFF, contrôle de la police de l'air et de frontières de la part du chef de service de Mme MOREIRA, il y a eu aussi la concurrence et les fraudes, tout cela m'a conduit a un accident du travail avec une amputation des quatre doigts de la main gauche. A partir de là, j'ai commencé à perdre pied, j'ai lâché prise, et la schizophrénie s'est transformée en psychose, nous sommes en 1988. Progressivement mes affaires périclites, les troubles de voisinage continuent, cela conduit à la liquidation de ma société par le juge TURK Michel le 17 mai 1995 (de mémoire). A partir de là, je commence à tout contester, ma situation personnelle se dégrade et j'ai le sentiment d'être victime d'une injustice. Je ne me défend pas et me désocialise complètement. Je suis condamné pour travail dissimulé à 18 mois de prison dont 14 avec sursis, la procédure avait été initiée par la police de l'air et des
frontières des HOUCHES. 

PVn° 00556/2011 Piècen°02 Feuillet n°2/2
En première instance, j'avais été condamné à 04 mois avec sursis, j'ai fait appel de cette décision, et parce que l'on m'avait fait bloquer tous mes comptes, je ne me suis pas présenté à l'audience d'appel, on était en 1995. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------
«««En 1996, je suis incarcéré pour 04 mois à la prison de BONNEVILLE. Au bout d'une semaine, on me supprime la semi liberté en invoquant que j'étais une menace, donc me voilà enfermé complètement. Pendant que je suis enfermé, BALLALOUD Yves et BLANCHARD Jean, le liquidateur judiciaire essayent d'organiser la vente de tous mes biens. Etant en prison, j'entends les voix qui me disent d'écrire au juge pour signaler une anomalie et c'est à ma sortie de prison, que je m'aperçois qu'une juge, Mme CHIFLET, a bloqué la vente de mes biens. Je signale aussi que pendant que j'étais en prison, ma voiture, RENAULT 19 3068TB74 a été volée, mon appartement cambriolé et mon atelier dévasté. Je suis sorti le 04 juillet 1996, c'est ce jour là que le docteur RAMBAUD, psychiatre expert, m'a examiné et à sans doute accepté ma libération. Je n'ai jamais eu accès à son compte rendu médical, je pense que ce dernier se trouve toujours dans les archives de la prison de BONNEVILLE. ------------------
« « « Je précise qu'alors que j'étais incarcéré, le 29 mai 1996, BALLALOUD Yves, TURK Michel et BLANCHARD Jean ont pris une décision de justice par laquelle ils ont fait une extension de la liquidation de l'entreprise sur le gérant. Ils ont pris cette décision sans me convoquer et en faisant un faux car dans le jugement, il est marqué que je suis comparant, ce qui est faux car j'étais incarcéré et que je n'ai fait l'objet d'aucune levée d'écrou ce jour là. --------------------------------------------------------------------------------
« « « Dès le 10 juillet 1996, je suis convoqué devant le juge TURK Michel, président du Tribunal de commerce afin de confirmer la décision prise le 29 mai 1996. J'ai reçu la lettre recommandée le 07 juillet pour une audience le 10 juillet. N'ayant plus de voiture, plus d'argent, ni le temps nécessaire pour me préparer à cela, je n'ai pas pu me rendre à cette audience. Là, le juge TURK Michel finalise l'extension de la liquidation judiciaire à tous mes biens personnels. Les ventes aux enchères ont commencé en 2002.----------------------------------------------------------------------------------------------------------
« « « De 1996 à 2002, les bâtiments situés dans la zone des Trabbets, ont subi des dégradations et des actes de vandalisme sans que BLANCHARD Jean qui était le gardien de ces biens n'intervienne. Le maire des HOUCHES, M. PORTIER, fait détruire ce bâtiment en prétextant qu'il menace ruine, sans en informer BLANCHARD, sachant aussi qu'il va se porter acquéreur au nom de la municipalité. A la Frasse à CHAMONIX, il y a eu une opération immobilière car le COS était très important. Les ventes aux enchères se sont terminées en 2006 et ce qui est surprenant c'est que la clôture de la liquidation qui aurait du se terminer en 2000. n'a été finalisé que fin 2010 d'où la lettre que j'ai écrit au procureur. .......
« « « Je tiens à préciser que BLANCHART Jean a déjà été cité dans une affaire de corruption où il faisait des cadeaux à des juges (voyages...) en échange de décisions favorables et qu'il a bénéficié de la prescription dans cette affaire et je suppose qu'il a fait aussi traîner dans mon affaire pour bénéficier aussi de cette prescription. -------------------------------------------------------------------------------------------------
« « « Je tiens à signaler aussi que depuis 2007, je suis suivi par le docteur MERIC, psychiatre à SiSTERON. Ce dernier a diagnostiqué une forme de schizoïdie paranoïde, maladie très ancienne et qui n'avait pas été traitée jusqu'à 2007 et qui n'a fait que dégénérer. Je tiens à signaler aussi qu'à l'armée j'avais été réformé P.4, preuve que ma maladie date au moins de ce moment là. J'ai donc subi toute l'affaire de ma vie car je n'étais pas traité pour ma maladie et ne pouvait donc pas me défendre, d'autant plus que je n'en n'avais pas conscience. --------------------------------------------------------------------------------
« « « Je maintiens ma plainte contre X en me constituant partie civile éventuellement. ---------------
A CHATEAU ARNOUX 04160, le 01 mars 2011 à 16 heures 30, lecture faite par moi des renseignements d'état civil et de la déclaration ci-dessus, j'y persiste et n'ai rien à changer, a y ajouter ou à y retrancher.
La personne entendue L'Officier de Police Judiciaire